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La sclérose en plaque ou SEP

[...] Catherine ou la rémission d'une S.E.P

En 1985, infirmière de son état, Catherine a 29 ans et les premiers signes d’une sclérose en plaque se révèlent. Aveugle du jour au lendemain, elle est hospitalisée à Paris où le Professeur X. diagnostique une encéphalite virale.

En 1994, elle se réveille paralysée du côté droit. Une IRM confirme le diagnostic : présence de plaques de sclérose frontales, occipitales et pariétales (zones anatomiques du cerveau). Immédiatement ré-hospitalisée, Catherine reçoit cinq flashs de cortisone en intraveineuses, avec une chance de rémission, mais elle souffre terriblement, et 18 comprimés d'antalgiques / jour lui sont prescrits pour lutter contre ses douleurs.

En 1995, elle retrouve les fonctions de la marche et de l'écriture, mais les douleurs diffuses restent insoutenables.

En 1997, Catherine arrive en consultation à mon cabinet. Dès la première séance, elle ressent une nette amélioration ; les douleurs des membres disparaissent et elle gravit les marches de l'escalier normalement. Mais elle ne parvient pas encore à trouver le sommeil.

À partir de là, elle viendra me voir régulièrement une fois par semaine, et son moral reprit le dessus. " Je crois en une rémission et une stabilisation possibles de la maladie. Mon corps et mon esprit peuvent tout faire basculer ", me confia-t-elle.

Le Professeur qui la suivait approuvait cet état d'esprit et le travail que nous accomplissions ensemble. Un examen clinique valida ces progrès.

Après quatre mois de séances, je constatai que son « rythme » crânien était bon et lui demandai d’effectuer une IRM de contrôle. La réalisant en présence des médecins qu'elle avait rencontré en 1994, ceux-ci furent étonnés de sa présence (car l’acte reste coûteux)… et d'autant plus par ce que l’examen révéla : tout s'était reconstitué sans cicatrices ! Le Professeur X. resta lui-même sans voix à la vue de l'IRM !

 

[...] Comment agir sur la maladie ?

Tous mes patients atteints de sclérose en plaques souffrent déjà d’une bascule du bassin. Il est donc aisé d'imaginer combien ce travail soulagera leur fatigue puisque l'équilibre retrouvé de leur bassin permettra de répartir leur poids de façon symétrique. Durant la marche, le patient ressentira un vrai soulagement. Le bassin à nouveau en équilibre optimisera la connexion au sol et le contact avec les énergies telluriques indispensables à l'équilibre général.

Dans le cas où des troubles neurologiques auraient déjà atteint une des jambes, ce travail soulagera également la jambe restée valide, jambe de fait sur-sollicitée.

Mais puisque le théâtre de cette maladie se trouve au cœur du liquide céphalo-rachidien, et que se pose précisément le problème de sa stase (ralentissement considérable de la circulation ou de l’écoulement d’un liquide organique), il faut en parallèle du travail du bassin, relancer son rythme. C'est ce que je m'emploie à faire sur plusieurs séances en stimulant le liquide pour lui redonner vie et créer artificiellement le flux et le reflux qui lui font défaut. À ce niveau-là, je travaille, notamment par une technique ostéopathique, la compression du 4ème ventricule. Et, selon l’adage "la fonction crée l’organe", la vie repart petit à petit. Si la personne n'a pas encore atteint un stade irréversible, nous constaterons alors soit une stabilisation soit une récupération. Un état de fait dont plusieurs de mes patients peuvent témoigner. Le récit de quatre d'entre eux reste à ce titre particulièrement significatif.

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