Accueil > Le livre > Extraits > 4 témoignages > Mme White : dépression post-partum
[...] Cette personne vient en consultation depuis de nombreuses années, mais notre dernière séance remontait à l'année 2000. Au printemps 2004, elle arrive pourtant au cabinet : « Pouvez-vous m'aider » me demanda t-elle ? « Je n'ai plus mal au dos, mais depuis mon accouchement, tout va mal ! Je me sens dépressive. Quand je regarde ce bébé, je n'éprouve même plus la sensation d'être sa mère. Je n'ai pas envie de m'en occuper. J'ai perdu la joie que j'éprouvais pendant la grossesse".
Elle aurait pu avoir mal au dos, comme par le passé, mais non ! Son bassin avait tenu et, pendant toute sa grossesse, elle n'en avait jamais souffert.
Tout en revenant et en travaillant sur son bassin, je la questionnai sur sa propre enfance, la grossesse de sa maman et sa vie de famille de l’époque. Instantanément, elle me confia les difficultés que traversait le couple de ses parents et la fréquence de leurs discordes auxquelles se greffaient des tensions liées à cette grossesse. Puis, elle ajouta que sa mère était dépressive… !
Trente ans plus tard, la naissance de sa fille remettait Mme. White dans la résonance de sa propre souffrance et de la non-vie imprimée dans ses propres cellules. Un transfert, un vrai "copié-collé", comme l’on dit dans le jargon informatique !
Tout semblait donc se renouveler pour elle, comme sa mère l'avait vécu. Je la rassurai alors en lui disant que la prise de conscience que nous venions de partager, associé au travail que j'allais me proposer de lui faire, allaient la rétablir, au sens propre comme au sens figuré. Pour moi, il s’agissait de repositionner son sacrum et son coccyx, fortement déplacés au cours de l'accouchement. Le coccyx, véritable connexion énergétique reliant la colonne vertébrale à la terre, ne remplissait plus son rôle chez Mme. White à cause du décalage subi par rapport à l'axe de sa colonne.
Après notre séance de travail, son soulagement fut évident. La spirale infernale interrompue, elle était de nouveau "connectée" et "centrée". Je lui proposais néanmoins de finaliser ce processus de libération sinon par une démarche psychothérapique du moins en tentant de renouer un dialogue avec sa propre mère.
4 témoignages :
Mme Rose : "j'ai mal à mon père
Alexandre : jeune homme asthmatique
Mme White : dépression post-partum
Mme S : un cauchemar médical